Alors que plusieurs observateurs partaient du postulat que le sous ayant permis de financer une partie du contrat d’acquisition des groupes électrogènes de l’EDM-SA provenait des fonds de souveraineté du président de la transition, d’autres éléments de l’enquête ouvrent la voie à d’autres pistes. 

En septembre dernier, les confrères du journal “22 Septembre” rapportaient que le colonel Assimi Goïta avait “fait violence sur lui-même pour prélever sur ses fonds de souveraineté annuels un montant important, complété par d’autres sous provenant du budget national”. Le bihebdomadaire ajoutait que le “pactole de 7 milliards de nos francs a été mis à la disposition d’EDM-SA pour l’acquisition de 27 groupes électrogènes”. 

Trois mois après, l’affaire des groupes électrogènes prend une tournure judiciaire alors inattendue. Un scandale sans précédent secoue l’Energie du Mali. Faux, usage de faux, atteinte aux biens publics, blanchiment de capitaux : les accusations sont graves. Les montants incriminés se chiffrent à plusieurs milliards de F CFA.  

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