Signé le 6 décembre 2022, le contrat relatif à la fourniture de 27 groupes électrogènes et de 02 transformateurs au profit de l’EDM-SA est une véritable boîte de Pandore. La brigade spécialisée du pôle économique et financier de Bamako a interpellé et placé en garde à vue 6 cadres de la boîte, une douanière et un ancien ministre. Comme à l’accoutumée, Le Soft est descendu sous le pont… 

Le mercredi 10 janvier dernier, suite à une série de convocations, sept personnalités, dont Koureissi Konaré, ancien DG, nommé en juillet 2022 et relevé en septembre 2023, Joseph Théra, chef du service juridique, Mamadou Sidibé, Ousmane Traoré, Aminata Niane et Boubacar Diallo, tous cadres de l’EDM, et Saran Diakité, douanière, ont été entendues par la brigade du Pôle économique et financier de Bamako, avant d’être placées en garde à vue.  

Vingt-quatre heures après le début des auditions des premiers prévenus, l’ancien ministre Lamine Seydou Traoré que d’aucuns disaient être hors du pays, est interpellé le vendredi tôt à son domicile « avec une convocation à l’image d’un mandat d’amener », regrettera un témoin de quartier.  

Si à ce stade des enquêtes, pour ne pas être en porte-à-faux avec la loi, il serait désagréable d’évoquer les échos réels des auditions, Le Soft qui tient beaucoup à ses lecteurs, a pu du moins, récolter trois chefs retenues contre Koureissi Konaré, Joseph Théra, Mamadou Sidibé, Ousmane Traoré, Aminata Niane, Boubacar Diallo, Saran Diakité, Lamine Seydou Traoré, des personnes morales et plusieurs autres. Autrement dit, des entreprises pétrolières (LAH&FILS, BARAKA PETROLUM, SOCIETE FATOUMATA BATHILY et CASE CONSTRUCTION). Entre autres chefs d’accusations, on peut citer : “Atteinte aux biens publics”, “faux et usage du faux”, “blanchiment”. 

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