Dans le cadre de l’édition 2025 de la Quinzaine de l’environnement, l’alliance ‘’une seule santé’’ a organisé, le lundi 10 juin dernier, une conférence-débat à l’Agence de l’Environnement et du Développement durable (AEDD) sur la pollution plastique. La rencontre était présidée par le conseiller technique du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Drissa Traoré.
Au Mali, le constat va du postulat que l’utilisation des sachets plastiques constitue un problème fondamental pour la santé humaine. C’est pourquoi, l’alliance ‘’une seule santé’’ a initié cette conférence pour une mutualisation des efforts des différents intervenants dans le secteur.
Dans son intervention, Maïga Soyohata Haïdara a rappelé que le plastique a de nombreuses utilisations dans notre vie quotidienne, mais que nos pratiques et niveaux actuels de production et de consommation constituent des menaces pour notre santé et notre environnement. «La pollution plastique est un problème grave et mondial qui nécessite une réponse urgente impliquant tous les acteurs concernés à différents niveaux », a-t-il dit.
Ainsi, il a préconisé une approche dans laquelle plusieurs secteurs collaborent pour obtenir de meilleurs résultats en matière de ‘’santé publique’’.
Selon elle, la complexité des interactions entre les personnes, les animaux et les plantes requiert une approche collaborative, multisectorielle et transdisciplinaire pour permettre de faire face aux risques et défis sanitaires futurs causés par la pollution plastique.
Mme Maïga a rappelé que le combat de l’alliance ’’une seule santé’’ au Mali, est de rassembler l’ensemble des acteurs étatiques et non étatiques pour une approche collégiale.
En effet, le conseiller technique du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du développement durable, Drissa Traoré, a rappelé les efforts en cours pour l’application de la loi portant sur l’interdiction des sachets plastiques non biodégradables.
Il a surtout déploré le fait que les sachets plastiques non biodégradables soient devenus un problème mondial, qui interpelle, au regard de ses conséquences. L’occasion de réaffirmer que son département, est ouverte à tous les acteurs étatiques et non étatiques pour le combat contre l’insalubrité et la préservation de l’environnement.
O.B