Au Mali, la violence populaire prend désormais des proportions alarmantes.
Le phénomène des lynchages publics, où une foule décide brutalement de se faire justice elle-même, semble devenir une réalité quotidienne préoccupante. Deux cas récents illustrent dramatiquement cette dérive.
En 2024, selon le site d’information Médias-Presse-Info, Oumar Konaté a été battu à mort par des habitants de son village pour avoir refusé de reconnaître son supposé statut d’esclave. Plus récemment, en juin 2025, Abdoulaye Macalou, rappeur malien connu sous le nom de Lord Makaveli, est mort après avoir été lynché par une foule dans la commune V de Bamako. Ce drame a profondément traumatisé ses proches, ses fans et l’ensemble de la communauté artistique malienne.
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