Alors qu’il bouclait 12 journées d’audiences, du 17 septembre au 9 octobre 2024, le procès dit de ‘’l’avion présidentiel et des équipements militaires’’ avait été renvoyé sine die. Au bout de sept mois d’interruption, le procès reprend à la fin de ce mois de mai 2025. Retour sur les événements à l’origine de l’affaire qui a le plus fait couler d’encre et de salive ces dix dernières années au Mali.
Comme annoncé par Le Soft à l’époque, le procès dit de ‘’l’avion présidentiel et des équipements militaires’’ s’était pour une première fois ouvert le mardi 17 septembre 2024. Sur les onze accusés, quatre seulement étaient présents à la barre. De quoi s’agit-il ? Qui sont ces grands absents dont cinq sont sous le coup d’un mandat d’arrêt ?
La cour des crimes économiques a ouvert le mardi 17 septembre 2024 le procès dit de ‘’l’avion présidentiel et des équipements militaires’’ (lire Le Soft N° 312 du 16 août 2024 pour tout comprendre de A à Z, dans un dossier spécial).
Ils étaient initialement onze accusés à être poursuivis dans le dossier. Mais à l’ouverture du procès, seulement quatre parmi eux se sont présentés à la barre. Il s’agissait entre autres de Madame Bouaré Fily Sissoko, de Mahamadou Camara, de Moustapha Tran Van Ngoc Drabo et de Nouhoum Dabitao. Ils étaient respectivement ministre de l’Économie et des Finances, directeur de cabinet du président de la République avec rang de ministre, directeur du matériel, des hydrocarbures et du transport des armées (DMHTA) du ministère de la Défense et des Anciens Combattants et directeur du Commissariat des armées.
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