Vendredi dernier, c’est au bout de huit jours de garde à vue qu’une juge du pôle national économique et financier de Bamako a inculpé de ‘’faux’’, ‘’usage de faux’’, ‘’blanchiment de capitaux’’ et ‘’complicité’’ de ces faits puis placé sous mandat de dépôt six personnes, dont deux expatriés indiens et deux cadres d’Ecobank Mali. Le Soft qui avait fait cas de cette affaire depuis le 28 février dernier, a mené une enquête au coeur d’un scandale financier.

Au départ, ils étaient neuf suspects à être interpellés et placés en garde à vue le 28 février 2025 exactement, à la brigade spécialisée du pôle national économique et financier de Bamako, à la suite d’une plainte introduite par la direction générale de l’Énergie du Mali. Mais ils attendront huit jours dans les locaux de la brigade citée plus haut pour être situés : le 7 mars dans l’après-midi, sur les neuf suspects en garde à vue, six sont inculpés, chacun en ce qui le concerne, de « faux », « usage de faux », « blanchiment de capitaux » et « complicité » de ces faits.

Le même jour, ils sont conduits à la maison centrale d’arrêt de Bamako-Coura où ils passeront deux nuits avant d’être transférés à la prison de Kénioroba, à 70 kilomètres de Bamako.

De quoi s’agit-il ?

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