Perché dans son fauteuil d’expert-comptable, à scruter les faits et gestes de ses concitoyens, l’ancien maire, ministre et premier ministre qui a, jusqu’à preuve du contraire, le mérite d’être l’un des rares hommes politiques exempt de tout soupçon de corruption, n’a pas varié dans le verbe et les principes. Qu’il s’agisse de l’épisode de son expédition à Kidal en mai 2014, des coups d’État militaires, de la justice, de la gestion de la transition, du dialogue inter-Maliens, de la sortie du Mali de la Cédéao, de la probable candidature du Président Goïta aux futures échéances, ou de la suspension des activités des partis politiques, Moussa Mara, qui a accepté de nous recevoir dans son prestigieux cabinet bamakois pour cet entretien exclusif, ne mâche pas ses mots. Pour le président d’honneur de Yèlèma (changement), qui a soufflé ses 49 bougies en mars dernier, le Mali mérite encore mieux pour reprendre les rails. Interview !

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