Lundi dernier, cinq jours après la publication du mémorandum controversé du mouvement du 5 juin dont le Premier ministre Choguel Maïga est lui-même président, son bras droit Bouba K. Traoré est interpellé jusqu’à son bureau de chargé de mission à la primature. Gardé à vue à la brigade d’investigations judiciaires, il a été placé sous mandat de dépôt le mardi pour ‘’atteinte au crédit de l’Etat, outrage à magistrats, propos mensongers attribués aux tiers, tendant à troubler l’ordre public’’, par le Procureur du tribunal du pôle judiciaire spécialisé dans la lutte contre la cybercriminalité. Inconnu du public de la génération actuelle, Bouba n’est pourtant pas un militant de la vingt-cinquième heure.

1- Sexagénaire, cet homme à la taille modeste, au verbe facile et au corps trapu, domicilié à Banankabougou, est un enseignant de formation qui a fait une brillante carrière d’éducateur exemplaire au premier cycle fondamental de Magnambougou, en Commune VI du District de Bamako.

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