Mardi soir, c’est lors du journal télévisé de 20 heures que tombe une nouvelle qui fait le tour des réseaux sociaux : le Mali alors en conflit avec une entreprise française sur l’affaire du fichier biométrique, annonce avoir unilatéralement récupéré ses données avec succès. Qu’il en soit ainsi ou l’opposé, Le Softqui a insisté pour rencontrer lesdits informaticiens dans un lieu discret, ne fait que rapporter les faits du terrain tels que vécus.Le droit à l’information est fondamental.

Selon des sources proches du ministère de l’administration, les faits remontent à l’an 2018. A cette époque, un contrat liait le Ministère chargé de l’Administration territoriale et la société IDEMIA dans le cadre du renouvellement du plateau technique du Centre de Traitement des Données de l’état civil (CTDEC) et de l’acquisition de 10 000 tablettes. Tout avait donc bien démarré.

 Cependant, étaye un expert proche de ce département, « en fin 2022, IDEMIA a brusquement interrompu sa prestation, privant ainsi le CTDEC du système de back-up et des codes d’accès administrateur ».

 De plus, appuie notre interlocuteur, « ladite société a refusé d’honorer ses engagements en matière de transfert de compétences au profit des informaticiens du CTDEC sur ledit système ».

Le plan B

Si après cet incident qui a vu le Gouvernement publier un communiqué pour accuser la société (IDEMIA) de n’avoir pas honoré ses engagements, la réaction de cette dernière ne s’était pas fait attendre, IDEMIA en retour, a parlé plutôt des soucis liés au non-paiement du reliquat sur le montant de la prestation non soldé par Bamako, balayant du revers de la main, les arguments et accusations du Gouvernement.

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